Le tueur en série poursuit son oeuvre. A Copenhague, plusieurs sans-abri sont retrouvés morts, victimes d'empoisonnement. Une façon pour celui qu'on surnomme désormais le «Terroriste de la vérité» de mettre en lumière le nombre croissant de personnes laissées-pour-compte qui tombent à cause des dérives de la société. Dans le même temps, un autre SDF est enlevé, et fait l'objet d'un terrible chantage : il n'aura la vie sauve qu'à condition que quatre grandes fortunes, deux danoises et deux suédoises, se défassent d'une importante somme d'argent. A quel prix sera estimée cette vie humaine ?
La quatrième et dernière saison de The Bridge (ou Bron en suédois) , disponible sur arte.tv du 21 novembre 2025 au 16 novembre 2026, vient clore en beauté l’un des plus grands monuments du scandinoir. Saga Norén, acquittée du meurtre de sa mère, retrouve Henrik Sabroe pour une enquête aussi violente que labyrinthique, tandis que les trois premières saisons de la série sont également proposées en intégralité sur la plateforme.
Série culte suédo-danoise, Bron/Broen (aussi connue sous le titre The Bridge) a marqué durablement le paysage télévisuel international grâce à son concept transfrontalier et son écriture ciselée. Créée par Hans Rosenfeldt, elle a inspiré plusieurs adaptations, dont Tunnel à la frontière franco-britannique, et demeure un pilier du Nordic Noir aux côtés de The Killing ou Trapped. Son héritage repose autant sur la tension de ses enquêtes que sur la finesse psychologique de ses personnages. Si les premières saisons mettaient en scène le duo Saga Norén / Martin Rohde, c’est avec Henrik Sabroe que l’inspectrice la plus iconique de Scandinavie poursuit désormais son chemin, dans un récit encore plus sombre.
Dans cette ultime saison, l’affaire qui secoue le détroit d’Öresund débute par un meurtre particulièrement brutal, lié aux tensions autour de la politique migratoire danoise. Henrik tente de surmonter la disparition non résolue de ses filles, tandis que Saga lutte contre des crises d’angoisse qui fissurent son armure. Comme souvent dans Bron, l’enquête dépasse rapidement le cadre du simple polar pour aborder des enjeux sociaux brûlants, dans une atmosphère froide et tendue qui a fait la renommée du genre. La série continue ainsi de décortiquer les failles entre la Suède et le Danemark, comme elle le faisait déjà lorsqu’elle explorait les inégalités sociales, l’éco-terrorisme ou la corruption dans ses saisons précédentes.
Commentaires (2)
la police volontairement incompétente, soit, mais le nb de fois où la foule ou le passant laisse faire.... dans le magasin, tout le monde laisse faire les 2 voleuses. La mère de la voleuse.... échappée de l'HP ? Et la belle-mère.... qui l'a fait même pas rentrer... Et le père.... qui refuse d'assumer sa parentalité avec sa 1ère famille.... m'ait d'avis qu'elle va vivre au mieux une mauvaise expérience.... si elle a la chance de ne pas être tombée sur le tueur, ce sera le viol assuré avec ces portes discrètement fermées à clef. Quant à la soeur dans le coma, pas beaucoup d'aide dans la rue, genre normal de croiser une femme seins nus en manteau en plein hiver suédois .... Et sinon, le fils aîné héraut des sdf mais qui concrètement passe sa vie de semi-adulte devant un écran sans les aider, il ne s'est pas fait hameçonner par le tueur ? Pour le psychopathe, je ne sais pas. Mais pour la sociopathie, c'est clair. La justice sociale n'est qu'un prétexte à satisfaire du macabre. Cette histoire de morse optique, déjà vu dans une série ou un film, mais ça reste efficace^^.
Quel malade !