En rentrant chez elle, Nancy découvre sa sœur Jill devant son ordinateur. Celle-ci a bien l’intention d’avoir la garde de Stevie et est prête à renvoyer sa sœur en prison si nécessaire. Malheureusement Nancy a d’autres problèmes plus urgent elle doit retrouver l’herbe que Demetri a volé à Heylia ou celle-ci la tuera. Ne pouvant se débarasser de sa sœur Nancy se voit obliger de l’impliquer.
Silas se rend compte qu’il a fait une erreur en contactant sa tante et ne sait plus quoi faire. Il finit par accompagner Andy aux funérailles de Charles.
Ouellette ne sait pas fait duper par Shane et compte bien arrêter Nancy sauf si…
Grâce à Andy, Jill et Nancy pourraient bien trouver un accord en ce qui concerne la garde de Stevie…
Présentée en première mondiale lors de la cérémonie d’ouverture du 63e festival de télévision de Monte-Carlo en présence de son casting et de son producteur exécutif Morgan Freeman, The Gray House est une fiction au féminisme discret. Non pas que la série essaie d’atténuer cette facette-là du scénario bien au contraire, mais ici les quatre héroïnes jouent justement de leur présence inoffensive, quasi-invisible, pour se jouer des hommes. Et c’est grâce à ce subterfuge que Liza et Elisabeth Van Lew, mère et fille, Mary Jane, une des employées des Van Lew et Clara, une prostituée vont dérober des secrets cruciaux pour les États du Sud et les faire passer au nord. Une stratégie qui, selon le Général Grant, a permis d’influencer sur l’issue de la guerre de Sécession.
La guerre de Sécession, ou plus communément appelée la guerre civile américaine (The Civil War), a opposé les États du Nord, l’Union, et ceux du sud dits la confédération, entre 1861 et 1865. Une guerre qui a notamment abouti à l’abolition de l’esclavage. Et c’est justement sur ce morceau historique que The Gray House a choisi de se concentrer, mais en commençant sa narration en amont du conflit, spécifiquement 9 mois avant le début des affrontements. Un choix scénaristique astucieux qui nous permet notamment de suivre le bouillonnement qui a mené aux hostilités. Mais le plus gros atout de The Gray House reste sans nul doute sa perspective presque exclusivement féminine. C’est en effet un véritable tour de force que d’avoir choisi de mettre la lumière sur des femmes lorsqu’on évoque un sujet aussi masculin que la guerre.
Des femmes de tous âges et de tous horizons, unies par un même objectif et un même courage. Un côté intergénérationnel qui se retrouve, évidemment, du côté du casting avec Mary-Louise Parker, actrice chevronnée vue dans Weeds, qui côtoie des noms émergents dans le paysage audiovisuel international comme Amethyst Davis, Daisy Head et Hannah James. Un casting enrichi de noms comme Ben Vereen devant la caméra, mais aussi Kevin Costner et Morgan Freeman, du côté de la production. Et pour ceux qui se demande à quoi fait référence le titre de la série : en contrepoint de la Maison-Blanche alors habitée par Abraham Lincoln, la « maison grise » était le lieu du gouvernement du président des États du Sud, Jefferson Davis.