Harry n'a aucun souvenir de ce qu'il a fait la veille. Julian est placé en isolement à la suite d'une bagarre en prison. Vera fait un aveu qui change le cours de l'enquête. Le chef de police demande à Harry de ne plus se mêler de l'enquête.
Du true crime ? Pas de problème, mais avec un twist, c'est la nouvelle mini-série que propose Canal+. Michael Peterson, un romancier, est accusé d'avoir tué sa femme Kathleen, retrouvée morte au bas d'un escalier dans leur maison avec plusieurs blessures à la tête qui indiqueraient malice. Sans autre indices que la présence de son mari, il devient le coupable idéal. S’ensuit une bataille judiciaire durant de longues années. Mais ce n’est pas tout puisqu’en 2004, Jean-Xavier de Lestrade, réalisateur français, a sorti une série documentaire intitulé Soupçons (ou justement The Staircase en anglais) autour de cette affaire ce qui en fait l’un des premiers true crime docu aussi grand public. Une mort, une enquête, le documentaire sur cette affaire, et une réouverture du procès. Cela a entraîné des épisodes supplémentaires du documentaire trouvable sur Netflix. Les rebondissements véritables semblent encore plus ubuesques qu’une fiction puisque l’une des monteuses du documentaire est tombée amoureuse de Michael Peterson durant le projet et est devenue l’une des parties qui a milité pour la réouverture d’un nouveau procès. Et ces deux points de vue existent dans la mini-série The Staircase d’Antonio Campos (The Sinner), ce qui en fait un produit sériel assez fascinant.
Cette mini-série menée par Colin Firth et Toni Colette est disponible sur Canal+ dès le 13 octobre.
L’aspect true crime prend une dimension différente avec cette mise en abime. Il s’agit du deuil d’une famille, mais aussi du psyché d’un potentiel meurtrier avant tout père de famille. Colin Firth dans des rôles intenses, ça rappelle toujours A Single Man, et c’est toujours très réussi. Toni Collette, elle, joue toujours sans fausse note. Une myriade d’acteurs connus complète le tableau notamment du côté des enfants du couple. Les années passent, eux grandissent et subissent les conséquences de la mort et aussi de la publicité autour de leur famille. Très juste, toujours passionnant, dans une mini-série qui semble assez banale au début mais qui devient petit à petit autre chose, The Staircase vaut le détour.
Commentaires (8)
Je réservais mon avis jusqu'à présent, mais je vois que je ne suis pas la seule, grâce à vos commentaires. Cette saison 2 m'ennuie profondément. Il n'y a pas la tension dramatique de la saison 1, ni dans le scénario, gonflant ( Ah, les sectes...pfffff), ni dans l'interprétation mollassonne. Quelle déception :(
les sectes ça me gonfle à un point... la saison 1 était tellement plus prenante... so boring...
Je me suis endormie à chaque fois devant les 4 épisodes précédents et là j'ai toujours pas réussi à renter dans l'épisode. Je pense que le délire de secte c'est pas ma tasse de thé. Si s3 je testerai
Toute la communauté est pas nette, le père d'Heather en premier. On va sans doute réaliser à la fin qu'ils sont tous de mèche. Et pour le coup du sacrifice du gosse, c'est chaud !
Pour le père de julian, je pense de plus en plus à monsieur novack (le père de Heather) à la la je veuuuuux la suite et savoir. Et Vera me paraît moins étrange maintenant
Je me demande vraiment qui est le père de Julian ? Et je ne sais pas pourquoi mais je pense au père de Heather. Il n'a pas l'air clean, non ?
Ainsi The beacon souhaitait garder Julian uniquement pour pouvoir le sacrifier par la suite ! Pauvre enfant ! On s’etonne de son comportement après ça. J’ai beaucoup apprécié voir les flashbacks. Marin et Vera étaient donc « amies ». Je me demande si c’est Marin ou Vera qui est à l’origine de la mort de The beacon. Je n’arrive pas trop à saisir le rôle de Vera encore, est-elle là pour le protéger ou pour finir le boulot de son mentor ? Que de questions. C’est dommage que Heather et Ambrose prennent dorénavant des chemins séparés mais ça va enrichir les points de vu finalement.