Avril 1986, la centrale nucléaire de Tchernobyl, en Ukraine, fonctionne à plein régime. Les villes alentours vivent au rythme des allers et venus des employés et ouvriers de la centrale. C’est le cas de la ville de Prypiat où se trouve cet immense bâtiment. Le 26 avril 1986, la centrale subit un dysfonctionnement majeur et le réacteur explose.
Rapidement, le sauvetage des ouvriers est décidé, suivi d’un énorme nettoyage pour minimiser les risques de nouvelle explosion. Les autorités et les ingénieurs font évacuer la centrale nucléaire ainsi que les habitations proches. Les politiques, journalistes et spécialistes tentent de comprendre comment la catastrophe a eu lieu. Mais surtout, ils doivent savoir s’ils n’ont pas minimisé l’urgence. Les premiers signes de radiation sont recensés sans qu’on ne s’en inquiète.
Si on camoufle les conséquences directes de cette explosion, on joue la montre pour communiquer au mieux sur la catastrophe et ses nombreuses répercussions, notamment pour Valeri Legassov, le directeur adjoint de l'Institut d'énergie atomique de Kourchatov qui doit gérer la catastrophe, mais également côté politique avec Boris Chtcherbina, vice-président du Conseil des ministres et chef du Bureau des combustibles et de l’énergie. Le Kremlin l’ordonne de diriger la commission qui enquête sur l’événement.
Houston, nous avons un problème. L’ISS ne répond plus. Rendez-vous au Kazakhstan où on identifie le corps décapité de l’astronaute américain Anthony Kurz qui est censé être sur la station internationale. Anna Zarathi (Céline Sallette qui nous emmène dans chacun de ses rôles), une spationaute française écartée du programme spatial et Isaak Turgun (Daniyar Alshinov), un policier kazakh désavoué, vont tenter de résoudre ce mystère…
Dix épisodes de 50 minutes au rythme de deux épisodes tous les lundis à 21h (ou en intégralité sur myCanal) seront proposés. La série ambitieuse a été créée par Stéphane Pannetier et Julien Vanlerenberghe qui nous parlent d’Infiniti dans cette interview.
Tournée à 70% en Ukraine, 30% Kazakhstan, Infiniti ne s’appuie pas sur les gimmicks et les gadgets pour offrir une science-fiction très humaine et réaliste. La photo froide et la documentation à la Chernobyl, en y saupoudrant une enquête à la True detective, sans oublier une thématique avec la théorie des cordes très Interstellar… c’est une série ambitieuse que Canal+ propose. En littérature déjà, la France est l’un des pays les plus prolifiques dans le genre, il se pourrait bien que les séries rattrapent également cette réalité avec Para//eles diffusée récemment sur Disney+ et aujourd’hui Infiniti.
Si vous êtes un amateur de séries, vous savez à quel point il est difficile de rester à jour simplement dans ses épisodes. Entre les semaines de vacances et les séries qui reprennent sans prévenir, c'est parfois un enfer.
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