Alors qu'elle fait découvrir certains recoins de Wind Gap à Richard, Camille ravive de vieilles blessures. Alan reproche à sa femme Adora des confidences faites à Vickery. Ce dernier ne voit pas d'un bon œil le maintien de la fête annuelle donnée par les Crellin. John partage des informations avec Camille qui suscite de nouvelles inquiétudes.
Présentée en compétition au Geneva International Film Festival (GIFF) cette année, où les deux premiers épisodes ont été projetés en avant-première internationale, la nouvelle série de Fulvio Bernasconi tisse un lien fascinant entre art, mémoire et héritage moral. Coproduite par RSI, Hugofilm Features et ARTE, La Linea della Palma (littéralement La ligne du palmier) s’ouvre sur une découverte macabre : le corps d’un homme, disparu depuis des décennies, est retrouvé au moment même où un journaliste d’art exhume les zones d’ombre entourant la disparition du tableau du Caravage La Nativité avec saint François et saint Laurent.
Au croisement de ces deux mystères se trouve Anna, journaliste tessinoise dont la vie est bouleversée par ce retour du passé. Ce qu’elle croyait être une enquête sur un vol d’art se transforme peu à peu en quête de vérité sur sa propre histoire.
Au cœur du récit, Anna, interprétée par Gaia Messerklinger, journaliste solitaire dont la vie bascule lorsqu’on retrouve le corps de son père, disparu depuis des décennies. Ce coup de fil inattendu agit comme une onde de choc.
« À partir de ce moment-là, il y a un avant et un après, » explique l’actrice. « Anna découvre que tout ce qu’elle croyait savoir sur son passé était faux. Elle a grandi en pensant que son père l’avait abandonnée. Et soudain, elle comprend que la vérité est bien plus complexe et bien plus douloureuse. »
C’est cette réécriture de soi, cette bascule entre mensonge familial et quête identitaire, qui donne toute sa densité à la série. Journaliste passionnée, Anna se définit par une éthique inflexible : « Pour elle, la vérité est plus importante que tout le reste, » confie Gaia Messerklinger. « Même si cela détruit les certitudes, même si cela fait mal. »
Commentaires (10)
Dans la lignée des précédents, lent pour ne pas apprendre grand-chose mais agréable pour l’ambiance, les flashs-backs, les découvertes… J’ai quand même l’impression qu’on tourne depuis le début autour des mêmes sujets, chacun fait la même chose, elle boit, sa mère est méchante, sa sœur fait ses bêtises d’ado, etc. histoire d’étirer jusqu’au bout…
Gros son de 2pac sur cette superbe sono!!! Alan est décidément très flippant,il a tout d'un psychopathe :@((
Je ne sais pas si c'est un détail ou non... Mais je trouve bizarre qu'Adora raconte la même anecdote que celle du père d'Ann : Camille se serait coupée les cheveux quand sa mère lui a mis des rouleaux pour faire des boucles... Et Camille répondant qu'il ne s'agit pas d'elle...
quel serpent cette mère ses paroles sont comme des coups de couteau
Toujours aussi brillant et prenant. On comprend dans cet épisode pourquoi Adora se comporte aussi violemment avec Camille, et on commence a voir les failles du personnage, cela promet des scènes très intéressantes dans les prochaines épisodes.
J'adore vraiment la série, mais on a encore atteint un autre niveau avec cet épisode. Incroyable du début jusqu'à la fin!
Et avec des chansons française en plus
Plus on avance, plus on se rapproche du chef d’oeuvre. La scène finale m’a coupé le souffle.
Popopo ce final ! Les 2 dernières minutes tellement puissant