Pour protéger sa famille, un homme fait un choix singulier.
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Diffusée depuis mi-décembre aux Etats-Unis, The Stand est une nouvelle adaptation du roman Le Fléau de Stephen King, publié en 1978. On y suivait alors les conséquences d'une pandémie de grippe créée en laboratoire aux Etats-Unis ainsi que la lutte entre deux groupes opposés parmi les survivants. L'œuvre a déjà eu droit à une première adaptation en 1994, sous la forme d'une mini-série de 4 épisodes, à l'époque diffusée sur M6 en France. Nous avons déjà pu voir les deux premiers épisodes de cette nouvelle adaptation de la série, dont les 9 épisodes seront disponibles hebdomadairement sur STARZPLAY à partir de ce 3 janvier.
Dans cette nouvelle version de The Stand, un mystérieux virus se répand à travers le monde suite à une erreur réalisée dans un laboratoire top secret américain. Alors qu'une grande partie de la population se voit décimée par la maladie, les survivants cherchent à se rassembler. Sans nul doute, ce pitch résonne tout particulièrement en ce début d'année 2021. En effet, nous venons tous de passer une année difficile suite à la pandémie mondiale de COVID-19. Quand la réalité rejoint la fiction de si près, cette série prend donc une certaine saveur amère. Dans ces premiers épisodes, on peut aussi voir comment certains vont chercher à mettre à mal ce qu'il reste de la société par rage, tandis que d'autres chercheront de l'espoir lorsque ce qui les entoure disparaît peu à peu. On peut là y voir entre autres un parallèle avec la situation récente aux Etats-Unis, avec notamment les nombreuses émeutes qui y ont lieu. Mais aussi tout simplement, l'impact des confinements sur tout un chacun ayant du y faire face lorsque le monde s'arrête de tourner pour quelques temps.
Commentaires (6)
Un épisode un peu moins fort
Dany ne devait pas avoir anticipé ce qui arrive à sa famille. J’ai cru que la petite sœur allait y rester dans le garage. Justement j’étais persuadé que ça allait être un épisode centré sur le père de Jacob plutôt que Dany.
Quel supplice.
Sans compter que, comme son titre l'indique - il s'agit d'une critique acerbe des "control-freaks" et des milices auto-proclamées protégeant les quartiers aux Etats-Unis - le père étant le digne représentant de ces "neighbourhood Watch volunteers" chers aux américains.
Encore un très bel épisode. Décidément une série à découvrir (pas pour les adeptes de séries survitaminées, je précise, car elle prend son temps et pourra en rebuter plus d'un). Je trouve que c'est une très intéressante métaphore de nos sociétés, et particulièrement la société américaine, où les gens deviennent tellement anxieux de sur-protéger leur famille et leur pré carré qu'ils en deviennent dangereux pour les autres et, surtout, pour eux-mêmes et ceux qu'ils essaient de protéger. Et ils s'arment jusqu'aux dents et n'hésitent pas à tirer sur tout ce qui bouge, car ils ne se sentent plus protégés par leur police. (Le dernier exemple en date est l'explosion des ventes d'armes au début de la pandémie de Coronavirus. Mais cette fois-ci, l'ennemi ne sera pas facile à vaincre avec des fusils d'assauts. :-( ) L'attitude du père lorsque sa fille en vient presque à menacer les deux policiers avec le robot est assez représentatif de cette attitude répandue aux Etats-Unis: il la félicite en quelque sorte de s'être défendue seule... Danny représente à la fois l'un des leurs et leur voisin, dont le père se méfie. Enfin, les effets spéciaux, simples mais efficaces, sont vraiment bluffants.
Les actions de Dany 3 épisodes plus tôt ont des conséquences sur sa famille. J’ai moins aimé cet épisode et pas vu ou se situait la morale de l’hsitoire