Alexandre VI refuse de permettre un enterrement catholique pour Paolo, en dépit de ses doutes au sujet du suicide du garçon d'écurie. Lucrezia entame une grève de la faim, ce qui menace la vie de son fils en bas âge. L'armée française se dirige de nouveau à Rome, allié avec Sforza. Della Rovere revient dans la ville pour lancer un complot contre la vie du Pape.
1667 : Louis XIV a 28 ans. Sa cour pleine à craquer de complotistes et d’opportunistes s’est déplacée à Versailles, le château qu’il fait construire aux abords de Paris. La série a engagé des Anglo-saxons pour interpréter les rôles principaux, notamment Georges Blagden en Louis XIV et Alexander Vlahos (Sanditon) en Monsieur Philippe d’Orléans. Pendant trois saisons, le roi et son frère se sont aimés et désaimés au rythme de leurs amants et amantes.
Canal+ avait commencé ces projets internationaux historiques avec Borgia (à ne pas confondre avec The Borgias, série américaine sortie la même année) et sort très prochainement Marie-Antoinette, une co-production franco-britannique. Son envie de monter des programmes ambitieux avec une revisite de l’Histoire avec un style moderne continue. Versailles se place entre les deux séries, sortie en 2015, pour trois saisons de provocation, d’humour et de personnages prêts à tout pour le pouvoir. Franco-canadienne puis franco-belge, créée par Simon Mirren et David Wolstencroft, la série en langue anglaise pour parler de l’histoire française ne cache pas son désir de s’exporter. Et pour cause, à l’époque, Versailles était devenue la fiction française la plus vendue à l’étranger.
Toute l’extravagance et la vanité du roi transpirent par tous les pores, que ce soit des maquillages à outrance ou des costumes d’époque. Versailles ne se veut pas fidèle à l’histoire, non, elle tourne l’Histoire au profit de sa narration. Les figures historiques sont évidemment présentes, mais il y a également des personnages fictifs qui ne servent qu’à notre fiction. Politique interne mais également politique internationale avec les guerres contre l’Espagne, Versailles ne s’arrête jamais dans le drama. Frôlant le soap par moment avec ses rebondissements fréquents, on ne s’ennuie jamais devant la série.
Commentaires (5)
Les canons en plâtre ça m'a rappelé la stratégie britannique pendant le 2è guerre mondiale, durant laquelle ils avaient placé de faux chars gonflables au niveau de la côte pour faire croire aux Allemands qu'ils avaient de quoi se défendre. Du coup c'est une idée very british ! Néanmoins, un peu too much dans le sens où le roi et son armée sont passé il y a quelques mois je pense et si à l'époque il n'y avait aucun canon, il devrait quand même trouver bizarre qu'ils soient subitement si bien armés !
J'aime beaucoup comment la série tourne ! La montée de Cesare est parfaite, j'adore son rôle. C'était audacieux les canons en plâtres !
Épisode jouissif du début à la fin. Nouveau visage de Lucrezia, des tensions au sein de la famille et un Cesare qui ne me déçoit jamais.
ENFIN ! Enfin un épisode qui mérite de l'attention. Les deux premiers m'ont ennuyé profondément, je n'y voyais rien d'intéressant ou de pertinent. Mais toute l'histoire autour de Lucrezia et Juan est magnifiquement orchestrée. Et une Lucrezia un peu plus Borigiesque, c'est vraiment jouissif !
Je ne sais pas si c'est un fait historique, mais vraiment culotté cette histoire de canons en plâtre ! Bye bye Juan !