Rylan et Rachel sont envoyés à la poursuite d’un fugitif qui est réapparu en Californie. Ils ne sont pas seuls, car la mafia a aussi envoyé ses hommes.
Parfois, on a juste envie de regarder un homme tirer sur quelqu’un sans chercher à savoir pourquoi. Ou de suivre l’histoire d’un type qui est prêt à passer tout le monde à tabac parce qu’on l’a regardé de travers. La rage et la violence de ses héros trouvent leurs sources dans leur passé alors apprenez à connaître ces trois séries souvent agressives, parfois émouvantes. Leur point commun ? Une écriture au cordeau qui développe avec justesse leurs sentiments et leur environnement difficile.
Un Marshall, six saisons, le même Stetson. Justified est un western des temps modernes avec le héros marshall qui fait régner l’ordre et la morale à sa façon. Raylan Givens (Timothy Oliphant) vient de revenir dans son Kentucky natal pour attraper des criminels. Et tout comme un Mayor of Kingstown par exemple, tous les personnages dans cette série semblent… pas très catholiques voire méchants. Ce qui les rend encore plus intrigants. À sa sortie, Justified a connu un succès critique, mais le succès populaire a moins suivi. Aujourd’hui, si elle est toujours placée dans le panthéon des excellentes séries, on l’oublie petit à petit. La première saison contient des épisodes clôturés avec une affaire de la semaine, mais c’est à partir de la saison 2 où le fil rouge occupe de plus en plus de place pour finalement devenir une vraie série feuilletonante. Et c'est d'actualité puisqu'il y a un revival en développement.
EZ (JD Pardo) est le fils doué d'une fière famille latino, dont le rêve américain a été étouffé par la violence des cartels. Désormais, son besoin de vengeance le pousse vers une vie qu'il n'a jamais voulue et dont il ne pourra jamais sortir. Le gang des Mayans Motocycle club avait été introduit dans Sons of Anarchy et sans forcément partager des personnages en commun, Mayans MC est un spin-off de la série. Au début, EZ va devoir faire ses preuves pour intégrer le gang, puis sa vie prendra un autre tournant. On y retrouve le même ton que dans la série mère, un anti-héros qui a besoin de sa communauté dans le fond mais qui ne veut l’aide de personne par fierté. Avec quatre saisons à son actif, elle continue ce qu’avait commencé à faire Sons of Anarchy : un groupe de marginaux souvent sous-estimés par la population, avec un code d’honneur propre plein de testostérone et des personnalités fortes qui doit surmonter plus de peines qu’on ne le croit. Derrière le projet, Elgin James, mais également Kurt Sutter crédité comme producteur exécutif. Terminée au bout de quatre saisons, le Mayans MC saura vous conquérir.
Commentaires (3)
Ha, oui ! Cet épisode était génial ! J'ai adoré. :')
Le décalage vient de l'auteur Elmore Leonard : tous ses personnages sont très attachants parce qu'ils sont toujours à la limite, avec des traits de caractère bien trempés. Cet écrivain aime les losers, les red-necks, les marginaux et il ne s'amuse pas à s'en moquer. Et c'est là la qualité de la série : derrière elle, il y a un écrivain virtuose. Il en va de même pour Pete Dexter (Deadwood), Kem Nunn (John from Cincinnati)... Pour mémoire, on doit notamment à Leonard les films 3h10 pour Yuma, Jackie Brown, Get shorty puis Be cool.
Vraiment sympa cet épisode ! Les personnages qui détournent les stéréotypes, le comique de situation. Le 3éme épisode était pas mal, mais celui-ci confirme clairement la qualité de la série ! "Tu serais pas après me draguer sœurette ?!" Il m'a bien fait marrer ce vieux !