Avec l'assassin du Cardinal d'Orsini en détention préventive, Cesare Borgia complote afin de s'assurer de la fidélité de l'homme, mais le Cardinal Della Rovere n'est pas si sûr que l'homme ne sait rien et cherche aussi à gagner sa loyauté. Le Cardinal cherche ceux qui ont voté contre le Pape, et cherchent un moyen légal pour le détroner. Le Pape installe une nouvelle maîtresse, Giulia Farnese, dans le palais d'Orsini. La fille du Pape de 14 ans, Lucrezia informe sa mère de la présence de Giulia dans les pièces Papales, et les mènes à une confrontation majeure. Le Pape se déplace pour neutraliser Della Rovere et annonce la nomination de 13 nouveaux Cardinaux, dont son fils Cesare.
1667 : Louis XIV a 28 ans. Sa cour pleine à craquer de complotistes et d’opportunistes s’est déplacée à Versailles, le château qu’il fait construire aux abords de Paris. La série a engagé des Anglo-saxons pour interpréter les rôles principaux, notamment Georges Blagden en Louis XIV et Alexander Vlahos (Sanditon) en Monsieur Philippe d’Orléans. Pendant trois saisons, le roi et son frère se sont aimés et désaimés au rythme de leurs amants et amantes.
Canal+ avait commencé ces projets internationaux historiques avec Borgia (à ne pas confondre avec The Borgias, série américaine sortie la même année) et sort très prochainement Marie-Antoinette, une co-production franco-britannique. Son envie de monter des programmes ambitieux avec une revisite de l’Histoire avec un style moderne continue. Versailles se place entre les deux séries, sortie en 2015, pour trois saisons de provocation, d’humour et de personnages prêts à tout pour le pouvoir. Franco-canadienne puis franco-belge, créée par Simon Mirren et David Wolstencroft, la série en langue anglaise pour parler de l’histoire française ne cache pas son désir de s’exporter. Et pour cause, à l’époque, Versailles était devenue la fiction française la plus vendue à l’étranger.
Toute l’extravagance et la vanité du roi transpirent par tous les pores, que ce soit des maquillages à outrance ou des costumes d’époque. Versailles ne se veut pas fidèle à l’histoire, non, elle tourne l’Histoire au profit de sa narration. Les figures historiques sont évidemment présentes, mais il y a également des personnages fictifs qui ne servent qu’à notre fiction. Politique interne mais également politique internationale avec les guerres contre l’Espagne, Versailles ne s’arrête jamais dans le drama. Frôlant le soap par moment avec ses rebondissements fréquents, on ne s’ennuie jamais devant la série.
Commentaires (5)
Je me suis encore un peu ennuyé sur cet épisode. Alors je suis passé de la VF à la VO, c'est vrai que c'est déjà beaucoup plus plaisant. Mais toujours est-il qu'il manque une figure de proue à cette série, un personnage charismatique. Le Pape parait bien faible, son fils je ne suis pas fan. Bref à voir par la suite.
Excellent début. L'épisode double nous met directement dans l'ambiance de ce que seront les deux saisons actuelles de 'The Borgias'. Complots, rivalités, amourettes, jeux de politique... Bien écrit, bien tourné, la réalisation est impeccable. Bref, on a hâte de voir la suite!
Je ne sais pas si la série fera une autre saison...
Je n'ai pas vu The Tudors. Cela reste très politique je trouve. On a encore du mal à voir les alliances. Poursuivons !
Hmmm, les épisodes sont moins attachants que dans The Tudors... Mais c'est qu'un début, et il est plutôt bon.