A la mort du pape Innocent VIII en 1492, les cardinaux se réunissent dans la conclave pour élire son successeur. Le Cardinal Rodrigo Borgia a attendu toute sa vie cette occasion et il ne va pas la laisser passer. Sans candidat élus après le premier, et plusieurs votes successifs, il communique secrètement avec son fils Cesare, le conseillant sur quels cardinaux à suborner afin d'obtenir leurs voix. Avec le succés de son élection, il se déplace rapidement pour établir son contrôle de l'église. Comme le pape Alexandre VI, il décide également que le pape ne doit pas être chaste, mais être vu pour être chaste et dit à Vanossa, la mère de ses enfants, qu'ils peuvent plus n'avoir de rapport physique. Le pape n'est pas plus tôt élu, que son fils Cesare découvre un complot visant à l'empoisonner à un banquet organisé par le Cardinal Orsini.
1667 : Louis XIV a 28 ans. Sa cour pleine à craquer de complotistes et d’opportunistes s’est déplacée à Versailles, le château qu’il fait construire aux abords de Paris. La série a engagé des Anglo-saxons pour interpréter les rôles principaux, notamment Georges Blagden en Louis XIV et Alexander Vlahos (Sanditon) en Monsieur Philippe d’Orléans. Pendant trois saisons, le roi et son frère se sont aimés et désaimés au rythme de leurs amants et amantes.
Canal+ avait commencé ces projets internationaux historiques avec Borgia (à ne pas confondre avec The Borgias, série américaine sortie la même année) et sort très prochainement Marie-Antoinette, une co-production franco-britannique. Son envie de monter des programmes ambitieux avec une revisite de l’Histoire avec un style moderne continue. Versailles se place entre les deux séries, sortie en 2015, pour trois saisons de provocation, d’humour et de personnages prêts à tout pour le pouvoir. Franco-canadienne puis franco-belge, créée par Simon Mirren et David Wolstencroft, la série en langue anglaise pour parler de l’histoire française ne cache pas son désir de s’exporter. Et pour cause, à l’époque, Versailles était devenue la fiction française la plus vendue à l’étranger.
Toute l’extravagance et la vanité du roi transpirent par tous les pores, que ce soit des maquillages à outrance ou des costumes d’époque. Versailles ne se veut pas fidèle à l’histoire, non, elle tourne l’Histoire au profit de sa narration. Les figures historiques sont évidemment présentes, mais il y a également des personnages fictifs qui ne servent qu’à notre fiction. Politique interne mais également politique internationale avec les guerres contre l’Espagne, Versailles ne s’arrête jamais dans le drama. Frôlant le soap par moment avec ses rebondissements fréquents, on ne s’ennuie jamais devant la série.
Commentaires (5)
J'ai bien aimé ce premier épisode. Les décors et costumes sont magnifiques!
Épisode bien moyen. Effectivement, le comparatif avec The Tudors se fait obligatoirement et force est de constater que les personnages sont moins bon/charismatique. Puis je suis d'accord pour dire aussi que les intrigues passent trop vite, ce que je trouve dommageable. Bref à voir sur la suite de la saison.
Pareil. SAuf que par moment j'ai l'impression de voir Spartacus au Vatican ^^. Voyons comment cela évolue.
je sais pas pourquoi mais moi aussi j'ai été un peu déçue par rapport au Tudors. Je crois que cela tient plus des personnages, je n'arrive à en apprécier aucun jusqu'à présent et je pense pas que cela va s'améliorer. J'ai trouvé aussi le rythme fort rapide, les intrigues et machiavélismes s'enchainent, en cela la série m'a plus rappelé Pillars of the Earth.
Intéressant début mais pas aussi accrocheur que 'The Tudors' du même auteur. J'espère que suite sera à la hauteur !