L’armée française marche sur Rome, désertée. Le cardinal Della Rovere s’attend à une réunion du Collège des cardinaux pour déposer le pape, mais celui-ci conclut une entente avec le roi Charles de France reconnaissant ce dernier comme souverain de Naples. Charles est couronné en grandes de pompes roi de France et de Naples. Pendant ce temps, Cesare se rend à Pesaro avec Micheletto pour kidnapper Giovanni Sforza et ainsi faire annuler son mariage avec Lucrezia. Victime d’un coup monté, Sforza est accusé de n’avoir pu consommer son mariage et on l’oblige à démontrer sa virilité devant le Collège des cardinaux. Incapable de se ridiculiser ainsi, Sforza se déclare impotent et voit son mariage annulé au terme d’une humiliante épreuve. En arrivant à Naples, l’armée française trouve une ville ravagée par la peste et jonchée de cadavres. Après avoir donné naissance à un garçon, Lucrezia est réunie avec le reste de la famille Borgia.
1667 : Louis XIV a 28 ans. Sa cour pleine à craquer de complotistes et d’opportunistes s’est déplacée à Versailles, le château qu’il fait construire aux abords de Paris. La série a engagé des Anglo-saxons pour interpréter les rôles principaux, notamment Georges Blagden en Louis XIV et Alexander Vlahos (Sanditon) en Monsieur Philippe d’Orléans. Pendant trois saisons, le roi et son frère se sont aimés et désaimés au rythme de leurs amants et amantes.
Canal+ avait commencé ces projets internationaux historiques avec Borgia (à ne pas confondre avec The Borgias, série américaine sortie la même année) et sort très prochainement Marie-Antoinette, une co-production franco-britannique. Son envie de monter des programmes ambitieux avec une revisite de l’Histoire avec un style moderne continue. Versailles se place entre les deux séries, sortie en 2015, pour trois saisons de provocation, d’humour et de personnages prêts à tout pour le pouvoir. Franco-canadienne puis franco-belge, créée par Simon Mirren et David Wolstencroft, la série en langue anglaise pour parler de l’histoire française ne cache pas son désir de s’exporter. Et pour cause, à l’époque, Versailles était devenue la fiction française la plus vendue à l’étranger.
Toute l’extravagance et la vanité du roi transpirent par tous les pores, que ce soit des maquillages à outrance ou des costumes d’époque. Versailles ne se veut pas fidèle à l’histoire, non, elle tourne l’Histoire au profit de sa narration. Les figures historiques sont évidemment présentes, mais il y a également des personnages fictifs qui ne servent qu’à notre fiction. Politique interne mais également politique internationale avec les guerres contre l’Espagne, Versailles ne s’arrête jamais dans le drama. Frôlant le soap par moment avec ses rebondissements fréquents, on ne s’ennuie jamais devant la série.
Commentaires (6)
Je met 4 étoiles pour la fin de l'épisode qui est vraiment touchant. Pour le reste, je trouve que c'est trop peu pour un final d'une saison, je l'ai regardé en VF et franchement c'est ridicule. Je suis un peu déçu de cette saison, je compare peut être trop au Tudors, mais la mise en scène est pas du tout attirante. Bref on verra par la suite.
L'heure de la vengeance a sonné pour les Borgias, avec une fin d'épisode sous forme de Happy End ! Conclusion : je suis prêt pour une seconde saison ;)
La fin de saison est beaucoup plus mouvementé et c'est tant mieux, car il y a beaucoup de tunnels dans cette série. Mais bon nécessaires... vivement la suite !
Neil Jordan a toujours rêve de tourner l'histoire des Borgias en film. Tant mieux, le récit et sa splendeur s'etalle tout au long des épisodes et nous offre une divertissement digne des Tudors. Jeremy Irons est encore une fois parfait en salaud intégrale à mi chemin entre Scar et Simon Gruber !!! Vivement la saison 02.
Fin de saison. Vivement la suite !
Fin de saison. Vivement la suite !