La guerre entre les frères Edouard et George bat son plein. Les nobles du pays sont forcés de choisir leur camp. Après l'échec de leur rébellion, George et Warwick doivent s'en aller : ils se réfugient en France. Leurs partisans demeurés en Angleterre, parmi lesquels lady Margaret Beaufort, doivent subir les conséquences de leurs actes. Quant à Elizabeth, aidée de sa mère Jacquette Woodville, elle est bien décidée à venger les morts de son père et de son frère, quitte à en passer par la magie et la sorcellerie...
Les liaisons dangereuses a inspiré des adaptations très différentes, de la moderne Sexe Intentions au film avec Glenn Close et John Malkovich à des pièces de théâtre. Cette fois-ci, la voici en série avec les personnages dans leur jeunesse. Alors que le programme commence à peine à être diffusé, une saison 2 vient d’être commandée pour ces Liaisons dangereuses, la préquelle imaginée par Harriet Warner du livre de Pierre Choderlos de Laclos. Ici la marquise de Merteuil est encore une jeune Camille, et Valmont n’est qu’un noble rejeté. Tous les deux s’aiment et se font de belles promesses et vont grimper les marches de la société tout en saisissant toutes les opportunités qui leur permettront de monter d’un échelon.
La manipulation et la sensualité ont toujours été des thématiques prépondérantes dans l’œuvre qui a défrayé la chronique à l’époque. Cette fois-ci, Lionsgate+ nous propose un drame historique un peu différent de ses fresques royales comme le dernier The Serpent Queen (qui vient d’être renouvelée pour une saison 2), puisqu’avec Les liaisons dangereuses, on entre complètement dans la fiction sans personnage réel. Les costumes sont exubérants, la foire aux vanités est ouverte.
Harriet Warner (Tell Me Your Secrets) et Collin Callender (qui est producteur exécutif sur le triptyque White Queen/White Princess/Spanish Princess), viennent expliquer leur démarche derrière la série.
Commentaires (2)
Intéressant. Le côté fleur bleu s'atténue un peu et l'on a un aperçu plus précis des rôles que pouvaient jouer les femmes à ce moment là, c'est à dire tout en subterfuge et en circonvallations pour atteindre leurs buts, sans quoi elles sont des des pions sur l'échiquier (comme l'a bien compris cette pauvre Isabelle).
Je me demande si l'Histoire avec un grand H n'est pas si éloignée que cela. Mis à part la sorcellerie et encore je peux me tromper !