Depuis qu'elle a perdu son bébé, Bridget Ferrell est régulièrement sujette aux convulsions, au point qu'on soupçonne la jeune femme d'être possédée. Elle subit donc un exorcisme pendant lequel elle confesse au prêtre qui officie le meurtre d'un certain Enrique. Monseigneur Korecki demande alors à Kristen, David et Ben d'enquêter pour voir si les détails révélés correspondent à une affaire non résolue. Alors que l'évêque est persuadé que le démon s'est servi de Bridget pour tuer, Kristen pense que la jeune femme est peut-être victime d'un dédoublement de personnalité...
Un an après le final de The Good Wife, Diane Lockhart réalise que toutes ses économies sont parties en fumée à la suite d’une fraude financière élaborée par un ami de longue date. De peur que son amitié avec un criminel ne nuise à la réputation du cabinet Lockhart & Lee, elle est poussée vers la sortie dès le premier épisode de The Good Fight. On la voit dès lors rejoindre Luca Quinn chez Reddick, Boseman & Kolstad, des avocats spécialisés dans les cas de violences policières.
Si The Good Wife avait quelque peu perdu de sa superbe lors de ses deux dernières saisons, elle reste globalement une série d’excellente facture qui a permis notamment de mettre en lumière le style des époux Robert et Michelle King. Un mélange subtil de drame intense et de situations incongrues saupoudré de dialogues cuisinés aux petits oignons qui fait mouche à chaque fois. Une recette gagnante que l’on a retrouvée par la suite dans Evil (dont la quatrième et dernière saison vient de se terminer) et The Good Fight donc, série dérivée des aventures d’Alicia Florrick, diffusée entre 2017 et 2022. Mené par une Christine Baranski en grande forme, ce spin-off, intégré au catalogue de M6+, réussit là où bon nombre ont échoué : à exister par lui-même, sans renier ses origines. Ainsi, on retrouve des personnages qui ont, comme Diane Lockhart, fait la traversée entre les deux mondes : Luca Quinn (Cush Jumbo), Marisa Gold (l’excellente Sarah Steele), Julius Cain (Michael Boatman), Elsbeth Tascioni (Carrie Preston, désormais à la tête de son propre spin-off, Elsbeth, également créé par les King) ou encore le caillou le plus confortablement installé dans la chaussure de Diane : David Lee (Zach Grenier). Rien n’a été changé quant à leurs caractéristiques originelles, mais chacun trouve une place unique dans l’univers de The Good Fight.
Et si le spin-off est parvenu à se forger une identité propre, c’est qu’il a insufflé dans ses intrigues des nouveaux reliefs scénaristiques : raciaux tout d’abord. Le cabinet Reddick, Boseman & Kolstad est spécialisé dans les cas de violences policières et, de manière plus générale, se concentre sur les préjudices liés à la couleur de la peau. Familiaux aussi, avec une plongée dans la vie maritale de Diane et de Kurt (Gary Cole), entre son profond amour pour lui et leurs divergences profondes, ou encore l’arrivée de Liz Reddick (Audra McDonald) ex-femme d’Adrian Boseman (Delroy Lindo) qui atterrit au cabinet suite au décès de son père, l’un des membres fondateurs. Un pedigree qui va causer une dissonance assourdissante entre le poids qu’elle pensait avoir et la réalité des faits. Politiques enfin (et surtout !) avec notamment un épisode particulièrement malin qui nous dépeint une réalité alternative dans laquelle Hillary Clinton a été élue présidente des États-Unis. Une série intelligente qui entérine le talent des King grâce à des personnages marquants et marqués, des affaires prenantes et une intégration constante de l’actualité.
Commentaires (8)
C'était plus intéressant avec les visites de "Georges" je trouve, et dommage de ne plus avoir de référence au rêve lucide.
Cette série devient addictive !
J'adore la ref à "fleabag" ! 🤣
Ton féministe... com' pré-#metoo ou pas ? En tout cas, c'est une réalité, à géométrie variable selon ton quartier et ton métier, et même si c'était caricatural, j'ai reconnu le discours simpliste qui fonctionne très bien avec certains (et que j'ai IRL effectivement entendu aussi...). Là c'était sur les femmes, mais tu peux le conjuguer avec la religion, le genre, une nationalité ou le complotisme... avec le force des RS qui démultiplie les effets... Les voir tous s'exciter en visio... ça m'a rappelé une enquête sur l'attentat en Nouvelle-Zélande qui s'est fomenté de la même façon... Sinon, j'ai parfois l'impression de revoir le pouvoir des 3 et le livre des ombres^^ ou je m'attends à voir débarquer Tom Hanks de son DaVinci Code^^. J'ai crû que Leland se faisait son armée, mais en fait, il cherche juste un pigeonnier pour nuire un peu partout... Je me demande ce qu'il réserve à la mère... Quant à la révélation finale... peut-être pour ça que David, le fils, a une ligne direct avec le Supérieur^^. D'ailleurs, le prénom David, il n'a pas une symbolique ?
J'adore cette série, et le fait qu'on ne sache vraiment jamais de quel côté on bascule, médical ou surnaturel? Les Incel sont parfaitement représentés aussi, j'apprécie qu'ils soient intégrés dans une série car c'est un vrai phénomène qui prend de l'ampleur.
J'ai un peu de mal avec le ton féministe de la série qui semble mettre tous les hommes dans le même panier et de manière un peu caricaturale. Par contre, tout le reste est vraiment génial !
Passionnant ces symboles de démon qu'on retrouve partout... Je me doutais que Leland en était certainement un...