L'opération de nettoyage de la baie de Star City commence alors que la ville prépare les fêtes de fin d'année, mais les volontaires sont attaqués par un drone. Devant le nombre de blessés et la mise en danger d'enfants, Oliver décide de révéler au grand public les machinations de Damian Darhk et de HIVE. Diggle essaie de faire avouer le but de Darhk à son frère, en vain. Darhk se venge en attaquant en public une réception d'Oliver comme candidat à la mairie et enlève Diggle, Thea et Felicity, alors qu'elle venait de découvrir qu'Oliver comptait faire sa demande en mariage. Oliver traque les Ghosts mais ne parvient pas à localiser le repère de Darhk. C'est Malcolm qui trouve la clé, en prenant un des téléphones cryptés des Ghosts pour contacter Darhk et qu'Oliver échanger sa vie contre celle de ses amis. Darhk accepte l'échange et en profite pour montrer ce qu'il cachait dans la baie : la culture d'une algue à partir de laquelle il a créé un gaz toxique. Quand il ordonne la mort de Diggle, Thea et Felicity, Laurel et Malcolm, en tenue de Green Arrow, interviennent et permettent leur libération, couverte par le capitaine Lance. Mais Darhk est globalement satisfait : il est parvenu à créer un mélange de gaz satisfaisant. Pour se venger d'Oliver, il organise son attaque par les Ghosts et Felicity est gravement blessée.
Jennifer Walters, avocate à la cour, la trentaine passée, célibataire de son statut, est donc une cousine de Bruce Banner, notre scientifique attitré des Avengers. Suite à un accident où elle ingère de son sang, la voici changée en She-Hulk (surnom qu’elle n’approuve pas de prime abord). Dès le début, on nous nous met dans l’ambiance avec nos deux Hulks qui font un stage d’été. Smart Hulk va apprendre à sa cousine comment gérer la transformation à savoir le self control. Par chance, étant une femme avocate qui se fait mansplainer partout, elle a l’habitude de garder son self control et aucune personnalité monstrueuse ne prend le dessus lorsqu’elle se transforme en Hulk. Elle rejoint rapidement un nouveau cabinet spécialisé dans les personnes dotées de super pouvoirs.
She-Hulk démarre sur Disney+ dès le 18 août au rythme d’un épisode par semaine pour 9 épisodes. Cette critique sans spoiler est basée sur les quatre premiers épisodes.
Après WandaVision qui a caressé le genre de la comédie sur les premiers épisodes et Hawkeye et son ton plutôt humoristique, She-Hulk propose enfin une véritable comédie dans l’univers Marvel qui embrasse le genre à bras le corps. Déjà par le format de 30 min qui assume pleinement, puis également avec des scènes absurdes et légers appuyés par le fait que notre héroïne brise le quatrième mur parfois. Cela n’enlève en rien au bon déroulement de l’histoire et à son suspens et ses scènes d’action. La série est truffée de références, on voit déjà Wong et Abomination dans les quatre premiers épisodes et les scénaristes ne comptent pas s’arrêter là. Il est vrai que d’énormes critiques ont été soulevées par rapport aux effets spéciaux, ce qui a entraîné une plus grande discussion sur les pratiques des films à plus gros budget de chez Marvel en général, mais quoi qu’il en soit, d’un point de vue visuel, ce n’est pas aussi horrible que ce qu’on veut nous faire croire. Et contre toute attente, on s’habitue très rapidement à l’effet Hulk à l’écran.