Villefranche, nichée au cœur de la forêt, semble isolée du monde. Ce village reculé, au beau milieu d'une zone blanche (aucune onde n'y passe), affronte un climat rude dominé par la nature sauvage et les croassements incessants des corbeaux.
En plus d'avoir un taux d'homicide six fois plus élevé que la moyenne et d'être donc mouvementé par de fréquents meurtres, cet endroit particulier est aussi le théâtre de rivalités, notamment envers la famille du maire, dont la fille a disparu depuis 6 mois, et semble abriter une créature au fond de la forêt.
Laurene Weiss, major de l'équipe réduite de gendarmes (seulement trois), doit résoudre les multiples enquêtes, mais aussi maîtriser les habitants pour garder l'ordre et calmer les tensions avec le maire et le nouveau procureur arrivant en ville, tout en tentant de percer les mystères de la forêt.
Quand TF1 sort un thriller, en tant que sériephile, on s’attend à un produit assez consensuel. Pourtant, avec Syndrome E, la chaîne nous prouve le contraire. Alors certes, le format 6 épisodes de 52 minutes reste très à la française, mais la production pourrait en surprendre plus d’un. Une mise en scène moderne, des personnages différents et imparfaits, une histoire mystérieuse et haletante, c’est la promesse de Syndrome E qui commence en avant-première sur Salto dès le 22 juillet.
Ambitieuse, voilà comment résumer cette nouvelle série produite par Escazal Films (Ils étaient dix, etc.), écrite par Mathieu Missoffe (Zone blanche) et réalisée par Benjamin Rocher (Para//eles). Voici la rencontre de Lucie Hennebelle et Franck Sharko, deux héros des romans de Franck Thilliez qui font équipe pour une enquête. L’adaptation a pris quelques libertés au niveau scénaristique, ici, Hennebelle est au cœur de l’affaire qui nous intéresse. On apprend un peu leur passé sans trop en dévoiler.
La plus grande surprise sans doute, c’est les touches de gore et d’horreur avec suspicion d’expériences scientifiques. À partir de là, ce n’est plus une simple histoire policière qui se déroule mais une enquête plus mystérieuse. L’équipe de la crim’ est composée de tempéraments différents mais complémentaires qui apportent des pauses humour plus que bienvenues. Au casting, on retrouve Vincent Elbaz en Sharko traumatisé, Jennifer Decker qu’on découvre sur petit écran, Kool Shen, Bérangère Krief et même Emmanuelle Béart est en guest.