Walt a un gros problème : une mouche est entrée dans le laboratoire. Jesse et lui doivent la supprimer, quitte à rester enfermés.
En compétition sérielle cette année au GIFF, The Danish Woman marque le grand retour de Benedikt Erlingsson (Woman at War) au format série. Coproduite entre l’Islande et le Danemark, la fiction est diffusée sur la chaîne publique islandaise RÚV et arrivera sur Arte courant de l'année prochaine. Le pitch ? Une ex-agente des services secrets danois s’installe dans un vieil immeuble de Reykjavik. Très vite, elle s’impose comme la voisine bienveillante, celle qui aide, conseille… puis contrôle. Sous ses airs distingués, la « Danish woman » devient l’incarnation miniature d’un empire paternaliste : elle envahit votre quotidien au nom du bien commun. Erlingsson, le co-créateur, co-scénariste et réalisateur présent au festival résume son concept avec ironie : « C’est l’histoire d’un empire qui emménage dans votre immeuble, commence par vous aider… puis finit par vous gouverner. »
La série observe ainsi la tentation de la toute-puissance morale, ce « double tranchant » où la fin justifie les moyens. Après Woman at War et son éco-guerrière lumineuse, The Danish Woman explore le versant sombre du même idéal : que se passe-t-il quand la volonté de bien faire vire à l’ingérence ?
Ditte Jensen, incarnée par Trine Dyrholm, est tout sauf une héroïne modèle. Erlingsson s’amuse d’ailleurs du cliché hollywoodien du personnage « sympathique » : « Il existe un livre intitulé Save the Cat, qui explique que le héros doit sauver un chat dans la première scène pour qu’on l’aime. Moi, j’ai décidé de tuer le chat. » et ce, dès la séquence d'ouverture de la série... pour vous dire que non, le spectateur ne décrira pas Ditte comme une gentille dame.
Commentaires (62)
Un épisode qui a pas mal fait débat. Oui c'est plus lent et moins intense que tous les autres épisodes de la série, mais il n' est pas moins intéressant, ce qui fait qu'il s'en sort particulièrement bien pour un épisode bouteille (pour ceux qui savent pas ce que c'est, allez voir sur internet, c'est ce que j'ai fait) Moi je relève quatre grands points à retenir de cet épisode. Le premier, et le plus évident: la relation entre Jesse et Walt qui prend de l'ampleur. Jesse se soucie de l'état de santé de Walt avec son histoire de cancer qui monte au cerveau et aux obsessions que ça peut apporter, et Walt se confie à lui (sur sa rencontre avec le père de Jane, son meilleur moment pour mourir). Bref ça se renforce entre eux En parlant des confessions de Walt ça nous amène au deuxième point du coup: Jane. C'est la première fois qu'on voit Walt s'inquiéter des conséquences de ses actes de ce soir-là. Il présente ses excuses à Jesse en risquant à tout moment de faire une bavure. Conversation prenante et tendue donc, mais surtout on ressent une certaine culpabilité chez Walt. Mais en analysant on en vient au troisième point: il ne culpabilise pas que pour Jane mais aussi pour le crash. C'est ce qui ressort de son histoire sur sa rencontre avec le père de Jane et des probabilités pour que les choses se passent comme elles se sont passées. Bien sûr il n'en parle pas directement à Jesse pour qu'il ne se pose pas de questions à ce sujet, mais c'est fortement sous-entendu. De même, le fait que cette conversation se fasse à cause d'une mouche, ce n'est pas anodin. Une mouche, "a fly" en anglais (c'est d'ailleurs le titre de l' épisode), c'est le même mot que pour un vol (aérien évidemment). Comment ne pas faire le rapprochement? Je veux dire, le sujet ne revient pas dans un quelconque épisode, mais précisément dans celui-ci, et est même au centre de l'intrigue de ces 45 minutes. Je me disais que ça pouvait être tiré par les cheveux, mais la musique du générique de fin le confirme. On entend d'abord un bourdonnement de mouche qui se transforme progressivement en bruit d'un réacteur d'avion avant de devenir une musique plus traditionnelle. Quelque part, cette mouche qui va amener Walt à se livrer sur sa culpabilité, c'est un peu comme si c'était plutôt le crash qui l'amène à se remettre en question. Ce même crash dont il cherche à fuir la responsabilité depuis le début de la saison Et cette remise en question, elle intervient à un moment crucial de la série qui est aussi le quatrième point à retenir de cet épisode: Walter qui réalise la merde dans laquelle il se trouve. Dans les deux derniers épisodes, Walt comprend l'étendue de l'influence et de la dangerosité de Gus. Il découvre que son employeur le surveillait de très près, et qu'au vu de la façon dont il a géré le problème Salamanca, il ne sera pas du genre à laisser partir un si bon investissement que Walter. C'est d'ailleurs pour ça que Walt renégocie son contrat de trois mois en un contrat d'un an, pour gagner du temps afin de trouver une façon de s'en sortir. En confrontant Gus dans l'épisode précédent, il a pris conscience qu'il ne fallait pas plaisanter avec lui, d'où sa crainte d'être mis sur écoute ou son obsession à éviter la contamination de son produit, il est en fait terrifié à l'idée des conséquences de sa nouvelle collaboration. Et les différentes "absences" de Walter, ses obsessions dont on est témoin depuis le début de l'épisode, elles viennent de cette crainte. Ce n'est pas son cancer qui revient comme le pense Jesse qui ne réalise pas encore pour qui il travaille, mais bien de Walter qui est extrêmement préoccupé par la gravité de la situation. Ce n'est donc pas un bête épisode sur une banale chasse à la mouche comme beaucoup l'ont perçu. C'est un signal d'alarme pour le spectateur, qui passe par la culpabilité grandissante et l'obsession déraisonnée de Walter, perdant le contrôle. La dernière scène en atteste: une nouvelle mouche se pose sur son système d'alarme. Les conséquences de ses actes sont déjà là, et il peut écraser toutes les mouches qu'il veut ça n'y changera rien
Je ne fais pas partie de ceux qui ont crié au génie devant cet épisode. Je passe trop de temps moi-même à me battre contre les insectes volants pour ne pas me projeter. Je n’ai rien envouté de l’épisode, je vivais dans l’angoisse que la mouche 🪰 ne revienne…
Un épisode en huis clos passionnant
Quatrième fois que je regarder la série, et donc quatrième fois que je vois cet épisode magistralement bien orchestré, tourné, réalisé et joué. Alors c'est sûr soit on aime, soit on aime pas ce huit clos, il ne peut y avoir d'entre deux. Dommage pour ceux qui n'accrochent pas, ils passent à côté d'un pur moment de télévision.
Articles des Inrocks pour réhabiliter cette épisode : https://www.lesinrocks.com/2019/10/04/cinema/actualite-cinema/breaking-bad-pourquoi-lepisode-culte-de-la-mouche-est-fondamental/
Je m’ennuie à un point, un épisode tout entier consacré à une mouche...
L’idée était bonne mais ça été lent fallait inspiré des souvenirs pour enrichir l’épisode et donner un peu d’action
Un épisode huit clos qui traite de la relation Jesse-Walter de manière originale, plus profonde qu'il n'en a l'air.
Pour moi cet épisode est un peu injustement sous-estimé. Oui, c'est un "bottle episode" mais bordel que c'est bien écrit ! Sans parler du tour de force de tourner 40 minutes dans la même pièce sans se répéter visuellement ou de la performance de Cranston (à deux doigts des larmes sur le monologue où il parle du moment "parfait" où il aurait dû mourir.) Pour moi, même si c'était déjà le cas avant, c'est à partir de cet épisode précis que Walter arrête de se leurrer et qu'on se rend compte qu'il ne fait plus vraiment ça pour l'argent (à partir du moment où on arrive à des sommes astronomiques de plus d'1 million de dollars, ce n'est presque plus quelque chose de concret), mais parce qu'il y a pris goût. Il ne peut ou ne veut plus faire autre chose, et les prétextes ne changent rien au fait qu'il aime ce qu'il fait. Ca plus la bonne dose d'humour "à la Breaking Bad" font que c'est un très bon épisode.
Épisode assez intéressant concernant la relation entre Jesse et Walt. J'ai vraiment stressé quand Jesse était sur l'escabeau, il risque ça vie constamment celui la, et Walt qui s'apprêtait à lui dire la vérité. Je suis bien contente qu'il ne la pas fait, va les auraient détruits tous les deux et Jesse aurait rechuté alors qu'ils s'en remet à peine. Il y avait aussi quelques scènes très drôles. Je pense qu'ils tiennent chacun l'un à l'autre, et ils ont besoin l'un de l'autre malgré tous leurs désaccords, et j'espère qu'un jour ils s'en rendront compte pleinement.
Un super épisode, avec une métaphore développée comme il faut. Preuve est faite que cette série est un chef d'oeuvre.
épisode basé sur une mouche sa ma soullé
Non mais c'est pas vrai, 45 minutes pour une mouche ? On avance d'un pas on recule de trois
J'ai trouvé cette épisode drôle. ça m'a fait penser à une vidéo : "Laaaaaa Mouche".
J'invite les futurs spectateurs à zapper cet épisode qui n'apporte rien à l'histoire, sauf s'ils aiment les histoires de mouche qui ne font pas mouche...
10
Très intéressant du point de vue de la psychologie des personnages ! Ça faisait plusieurs épisodes que je me demandais ce qu'il se passait dans la tête de Walt et de Jessie ^^ Et puis mine de rien suspense de savoir s'ils allaient tuer la mouche ou pas lol
Un épisode qui manquant d'intérêt
Pour moi l'épisode le plus ennuyant de Breaking Bad.
Episode que beaucoup juge inutile ou vide... et pourtant il y a un vrai travail symbolique associé à l'idée de la "mouche"... Et son obsession et tout ce qu'elle représente pour Walt... Bref, qd on a pas de pognon on a des idées ! (ça évite de contenté le croquant standard avec un lot de cascade, explosion, meurtre) qui remplit... sans remplir. Un épisode loin d'être inutile donc !