Walter et Todd s'arrangent pour faire disparaitre le corps et la voiture de Mike, sans le dire à Jesse, qui est chassé par Walt. Celui-ci contacte ensuite Lydia pour obtenir la liste des noms des neuf hommes de Mike, mais elle sait qu'alors, elle serait inutile et devrait être tuée ; elle propose donc à Walt d'étendre le marché de la méthamphétamine bleue à la République Tchèque, un projet qu'elle montait avec Gus Fring avant que Walt ne le tue. Walt accepte, gardant donc la ricine qu'il comptait utiliser pour plus tard. Walt obtient donc les noms et les fait tuer par les hommes du gang de l'oncle de Todd, tous en quelques minutes.
Trois mois passent, le marché de Walt est florissant. Avec le temps, Skyler apparait apaisée, ce qui fait penser à Marie qu'elle devrait lui rendre ses enfants. Skyler force donc la main de Walter, en l'emmenant dans un garage où elle a entreposé tout l'argent liquide qu'elle n'a pas pu blanchir via la station de lavage, tant le montant est faramineux : Walter n'a plus de raison de continuer. Quelques jours plus tard, après avoir donné deux sacs remplis de billets à Jesse, Walt annonce à sa femme qu'il arrête. Les enfants rentrent chez leur père et la vie reprend son cours, plus calme. Mais lors d'un repas en famille chez les White, Hank retrouve le livre que Gale avait donné à Walter et lui avait dédicacé "à W.W.", et le policier réalise que son beau-frère pourrait bien être Heisenberg...
En compétition sérielle cette année au GIFF, The Danish Woman marque le grand retour de Benedikt Erlingsson (Woman at War) au format série. Coproduite entre l’Islande et le Danemark, la fiction est diffusée sur la chaîne publique islandaise RÚV et arrivera sur Arte courant de l'année prochaine. Le pitch ? Une ex-agente des services secrets danois s’installe dans un vieil immeuble de Reykjavik. Très vite, elle s’impose comme la voisine bienveillante, celle qui aide, conseille… puis contrôle. Sous ses airs distingués, la « Danish woman » devient l’incarnation miniature d’un empire paternaliste : elle envahit votre quotidien au nom du bien commun. Erlingsson, le co-créateur, co-scénariste et réalisateur présent au festival résume son concept avec ironie : « C’est l’histoire d’un empire qui emménage dans votre immeuble, commence par vous aider… puis finit par vous gouverner. »
La série observe ainsi la tentation de la toute-puissance morale, ce « double tranchant » où la fin justifie les moyens. Après Woman at War et son éco-guerrière lumineuse, The Danish Woman explore le versant sombre du même idéal : que se passe-t-il quand la volonté de bien faire vire à l’ingérence ?
Ditte Jensen, incarnée par Trine Dyrholm, est tout sauf une héroïne modèle. Erlingsson s’amuse d’ailleurs du cliché hollywoodien du personnage « sympathique » : « Il existe un livre intitulé Save the Cat, qui explique que le héros doit sauver un chat dans la première scène pour qu’on l’aime. Moi, j’ai décidé de tuer le chat. » et ce, dès la séquence d'ouverture de la série... pour vous dire que non, le spectateur ne décrira pas Ditte comme une gentille dame.