Walter fête ses 52 ans, seul, sous un faux nom et s'est acheté une mitrailleuse légère. Deux ans plus tôt, il tuait Gus Fring. Il s'assure que rien ne pourra mener Hank sur ses traces, mais il reste un détail : les enregistrements vidéos de Gus, dont seul Mike connait la localisation. Il est cependant trop tard quand Walt et Jesse retrouvent Mike : l'ordinateur portable contenant les enregistrements a été saisi et mis sous scellés. Jesse a alors une idée : construire un électro-aimant capable de générer une onde électromagnétique qui effacera les données. Ils utilisent ainsi l'aimant géant d'une casse de voitures, qu'ils alimentent avec des batteries de voiture. Avec Mike, Jesse et Walt pénètrent l'enceinte du central de police et activent l'aimant. Ils manquent de se faire capturer, Walt ayant provoqué une onde de forte intensité qui a provoqué des dégâts parmi les indices, dont une photo déchirée de Gus qui montre une liste cachée. De son côté, Skyler apprend l'accident de Ted. Saul lui apprend qu'il a survécu, mais les cervicales brisées, il est désormais paralysé. Ted rassure Skyler en lui affirmant qu'il a gardé le secret sur leurs transactions financières. Saul le révèle à Walter, qui est furieux d'avoir été tenu à l'écart et fait chanter l'avocat en rappelant qu'il est complice de l'empoisonnement du garçon. Walt va ensuite voir Skyler et lui pardonne ses secrets.
En compétition sérielle cette année au GIFF, The Danish Woman marque le grand retour de Benedikt Erlingsson (Woman at War) au format série. Coproduite entre l’Islande et le Danemark, la fiction est diffusée sur la chaîne publique islandaise RÚV et arrivera sur Arte courant de l'année prochaine. Le pitch ? Une ex-agente des services secrets danois s’installe dans un vieil immeuble de Reykjavik. Très vite, elle s’impose comme la voisine bienveillante, celle qui aide, conseille… puis contrôle. Sous ses airs distingués, la « Danish woman » devient l’incarnation miniature d’un empire paternaliste : elle envahit votre quotidien au nom du bien commun. Erlingsson, le co-créateur, co-scénariste et réalisateur présent au festival résume son concept avec ironie : « C’est l’histoire d’un empire qui emménage dans votre immeuble, commence par vous aider… puis finit par vous gouverner. »
La série observe ainsi la tentation de la toute-puissance morale, ce « double tranchant » où la fin justifie les moyens. Après Woman at War et son éco-guerrière lumineuse, The Danish Woman explore le versant sombre du même idéal : que se passe-t-il quand la volonté de bien faire vire à l’ingérence ?
Ditte Jensen, incarnée par Trine Dyrholm, est tout sauf une héroïne modèle. Erlingsson s’amuse d’ailleurs du cliché hollywoodien du personnage « sympathique » : « Il existe un livre intitulé Save the Cat, qui explique que le héros doit sauver un chat dans la première scène pour qu’on l’aime. Moi, j’ai décidé de tuer le chat. » et ce, dès la séquence d'ouverture de la série... pour vous dire que non, le spectateur ne décrira pas Ditte comme une gentille dame.
Commentaires (59)
Une reprise tranquille
Je recommence, j'avais oublié que dès le premier épisode ça partait direct en brioche, excellent ! "Walt, is that you?"
Profouseur
Une scène d'introduction intriguante, un Walter White plus noir et autoritaire que jamais. Cette ultime saison démarre à merveille
Dialogues entre Mike, Jesse et WW épiques. De même pour la mise en oeuvre du plan (un peu rapide quand même) mais top à la réal' Avec un WW qui s’affirme de plus en plus, jusqu'à sa chute ?
Walt devient de plus en plus inquiétant! La collaboration avec Mike amène des situations innatendues, le coup de l'aimant est du génie.
Walters deviens assez insupportable
Oh yeah toujours aussi bon ! Arff' Walt est littéralement devenu un autre homme ... ou peut-être que dans le fond il a toujours été comme ça ! Le coup de l'aimant vraiment c'est du beau aussi (Jessie m'a bien bien fait rire sur le coup)! Mais quand une preuve disparaît, une autre apparaît ..
si les deux bagnole c’était entrechoquer la fin aurait était bien différente
Je pensais que Ted était mort. ^^ Ça fait bizarre de le voir sans cheveux. Très bon début de saison !
Ça commence bien, trop bien même... Walt est vraiment devenu mégalomane ! C'est impressionnant !
Avec plus que du retard, je trouve ça bien entendu formidable.
Quel grand retour ! Que de changements, tout en restant dans la parfaite continuité : je suis fan !
Grand retour comme d'hab !
Le complexe de Dieu pour Walt ? Que c'est bon d'entendre à nouveau ce générique. Le coup de l'aimant m'a bien fait rire. Le côté bras cassé de la Tram Walt/Jesse marche toujours ! Sinon le pardon à la fin... wohaoo ! Et puis on est tout de suite dans le bain, l'essence même de la série : une lenteur dans la mise en place avec un fond d'ambiance malsaine. C'est signé Br.Ba. !
Je n'ai vraiment pas vu le générique de fin arriver tellement je savourais ce grand retour de Walt! Eh ben dis donc, difficile de le reconnaître! où va le mener cette soif de pouvoir et de domination qu'il a conquise au fil des trois premières saisons?
Le scénario de cet épisode sublime l'excellence. Ça se consomme comme un grand cru.
La transformation morale et physique fait froid dans le dos, et encore plus quand on repense au fait que dans la timeline de Breaking Bad, tout se passe depuis moins d'un an. Du coup, ce n'est plus du tout le cancer qui le ronge de l'interieur, mais cette soif de pouvoir. Maintenant que cette ultime saison est lancée (en deux parties, certes), la question n'est pas de savoir si ça se finira bien (aucune chance), mais à quel point ça va être le chaos dans la vie de Walt et Jessie (je sens bien le second mettre une balle dans la tête du premier)... Et pour en revenir à ce season premiere, j'ai quand même la désagréable impression que les scénaristes ont un stock de punchlines à placer dans les dialogues de Walt : "We're done when I say We're Done", "Because I say it", "I'll forgive you", etc... Autant de phrases qui n'auront jamais l'impact de LA PHRASE : "You think I am in danger ? I AM THE DANGER !"
Plutot lent a démarrer, mais toujours agréable a suivre
Très bonne reprise ! Ca motive pour la suite et ca change des 4 premières saisons !