Mike rend visite, en prison, au propriétaire de la blanchisserie et à l'ensemble des anciens employés de Gus, afin de s'assurer qu'ils vont garder le silence. Saul fait visiter à Mike, Walt et Jesse plusieurs lieux qui pourraient servir de labo pour relancer la production de meth. Finalement, Walt décide de faire appel à une société de dératisation: à chaque fois que la société prendra en charge une maison, le labo sera monté, puis démonté à la fin de l'opération, et ainsi de suite, afin de créer une sorte de labo mobile. Badger et Skinny Pete aident Jesse à se fournir différents matériaux. Un conflit naît entre Walt et Mike au sujet de la répartition de l'argent de la drogue. En parallèle, Jesse décide de rompre avec Andrea et de s'éloigner de Brock. De son côté, Skyler, en apprenant que Walt va revenir vivre à la maison, est littéralement au bord de la crise de nerfs. Marie, choquée par le comportement de sa soeur, souhaite avoir des réponses en discutant avec Walt, qui tourne, une nouvelle fois la situation à son avantage.
En compétition sérielle cette année au GIFF, The Danish Woman marque le grand retour de Benedikt Erlingsson (Woman at War) au format série. Coproduite entre l’Islande et le Danemark, la fiction est diffusée sur la chaîne publique islandaise RÚV et arrivera sur Arte courant de l'année prochaine. Le pitch ? Une ex-agente des services secrets danois s’installe dans un vieil immeuble de Reykjavik. Très vite, elle s’impose comme la voisine bienveillante, celle qui aide, conseille… puis contrôle. Sous ses airs distingués, la « Danish woman » devient l’incarnation miniature d’un empire paternaliste : elle envahit votre quotidien au nom du bien commun. Erlingsson, le co-créateur, co-scénariste et réalisateur présent au festival résume son concept avec ironie : « C’est l’histoire d’un empire qui emménage dans votre immeuble, commence par vous aider… puis finit par vous gouverner. »
La série observe ainsi la tentation de la toute-puissance morale, ce « double tranchant » où la fin justifie les moyens. Après Woman at War et son éco-guerrière lumineuse, The Danish Woman explore le versant sombre du même idéal : que se passe-t-il quand la volonté de bien faire vire à l’ingérence ?
Ditte Jensen, incarnée par Trine Dyrholm, est tout sauf une héroïne modèle. Erlingsson s’amuse d’ailleurs du cliché hollywoodien du personnage « sympathique » : « Il existe un livre intitulé Save the Cat, qui explique que le héros doit sauver un chat dans la première scène pour qu’on l’aime. Moi, j’ai décidé de tuer le chat. » et ce, dès la séquence d'ouverture de la série... pour vous dire que non, le spectateur ne décrira pas Ditte comme une gentille dame.