Walt fête ses 51 ans et décide de s'acheter un bolide flambant neuf. Loin d'être enthousiaste à l'idée de célébrer cet évènement, Skyler tombe toujours plus dans la dépression, jusqu'à tenter de se suicider au cours de la soirée d'anniversaire de Walt. Skyler avoue alors à Walt qu'elle souhaite juste gagner du temps mais n'attend qu'une chose : le retour de son cancer. Elle propose que Junior et Holly vivent désormais chez Hank et Marie, afin de les éloigner de l'influence néfaste de leur père. Walt accepte, bien malgré lui, mais ne baisse pas les bras pour autant, allant jusqu'à la menacer.
À Madrigal, Lydia reçoit la visite surprise de Hank et des agents de la DEA, qui enquêtent toujours sur Gus. Un des hommes de confiance de Lydia est arrêté. Jesse le remplace. Voyant l'étau se resserrer sur elle, Lydia fait croire à Jesse et Mike que le stock de méthylamine présent dans l’entrepôt de sa société est surveillé par la DEA, afin qu'ils cherchent un autre fournisseur. Mike découvre la vérité et menace de la tuer. Walt ne s'y oppose pas, voulant à tout prix que la production ne prenne pas de retard. En parallèle, Hank obtient une promotion et devient chef de service.
En compétition sérielle cette année au GIFF, The Danish Woman marque le grand retour de Benedikt Erlingsson (Woman at War) au format série. Coproduite entre l’Islande et le Danemark, la fiction est diffusée sur la chaîne publique islandaise RÚV et arrivera sur Arte courant de l'année prochaine. Le pitch ? Une ex-agente des services secrets danois s’installe dans un vieil immeuble de Reykjavik. Très vite, elle s’impose comme la voisine bienveillante, celle qui aide, conseille… puis contrôle. Sous ses airs distingués, la « Danish woman » devient l’incarnation miniature d’un empire paternaliste : elle envahit votre quotidien au nom du bien commun. Erlingsson, le co-créateur, co-scénariste et réalisateur présent au festival résume son concept avec ironie : « C’est l’histoire d’un empire qui emménage dans votre immeuble, commence par vous aider… puis finit par vous gouverner. »
La série observe ainsi la tentation de la toute-puissance morale, ce « double tranchant » où la fin justifie les moyens. Après Woman at War et son éco-guerrière lumineuse, The Danish Woman explore le versant sombre du même idéal : que se passe-t-il quand la volonté de bien faire vire à l’ingérence ?
Ditte Jensen, incarnée par Trine Dyrholm, est tout sauf une héroïne modèle. Erlingsson s’amuse d’ailleurs du cliché hollywoodien du personnage « sympathique » : « Il existe un livre intitulé Save the Cat, qui explique que le héros doit sauver un chat dans la première scène pour qu’on l’aime. Moi, j’ai décidé de tuer le chat. » et ce, dès la séquence d'ouverture de la série... pour vous dire que non, le spectateur ne décrira pas Ditte comme une gentille dame.