Walt, Mike et Todd font disparaître les preuves liées au meurtre du jeune garçon dans le désert. Jesse, bouleversé, refuse d'y participer et souhaite que Todd s'en aille. Walt refuse, voyant un certain potentiel en lui. Mike, quant à lui, est constamment surveillé par la DEA, ce qui le pousse à remettre en cause son association avec Walt. Tout comme Jesse, Mike souhaite s'arrêter là et vendre son stock de méthylamine à Declan, un contact de Phoenix, pour éviter que les ennuis n'empirent. Mais, Walt refuse, voulant toujours continuer la production. Comme il le dit à Jesse, ce n'est ni la drogue, ni l'argent qui l'intéresse, ce qui compte pour lui, c'est l'Empire qu'il souhaite bâtir. Walt tente alors de voler le stock de méthylamine de ses futurs ex-partenaires, mais Mike le surprend et l'enferme le temps que la transaction se fasse. Il finit par s'échapper et dérobe la méthylamine. Fou de rage, Mike est sur le point de l’assassiner, mais Walt a un plan.
De son côté, Skyler fait part à Marie de ses inquiétudes concernant le futur de ses enfants, estimant que Walt constitue un réel danger pour leur sécurité. Marie ne comprend pas, et souhaite savoir pourquoi il serait un danger. Skyler garde le silence. Un soir, Walt invite Jesse à venir dîner avec eux, à la grande surprise de Skyler, qui l'avait déjà rencontré auparavant. Le couple se déchire toujours plus, jour après jour.
En compétition sérielle cette année au GIFF, The Danish Woman marque le grand retour de Benedikt Erlingsson (Woman at War) au format série. Coproduite entre l’Islande et le Danemark, la fiction est diffusée sur la chaîne publique islandaise RÚV et arrivera sur Arte courant de l'année prochaine. Le pitch ? Une ex-agente des services secrets danois s’installe dans un vieil immeuble de Reykjavik. Très vite, elle s’impose comme la voisine bienveillante, celle qui aide, conseille… puis contrôle. Sous ses airs distingués, la « Danish woman » devient l’incarnation miniature d’un empire paternaliste : elle envahit votre quotidien au nom du bien commun. Erlingsson, le co-créateur, co-scénariste et réalisateur présent au festival résume son concept avec ironie : « C’est l’histoire d’un empire qui emménage dans votre immeuble, commence par vous aider… puis finit par vous gouverner. »
La série observe ainsi la tentation de la toute-puissance morale, ce « double tranchant » où la fin justifie les moyens. Après Woman at War et son éco-guerrière lumineuse, The Danish Woman explore le versant sombre du même idéal : que se passe-t-il quand la volonté de bien faire vire à l’ingérence ?
Ditte Jensen, incarnée par Trine Dyrholm, est tout sauf une héroïne modèle. Erlingsson s’amuse d’ailleurs du cliché hollywoodien du personnage « sympathique » : « Il existe un livre intitulé Save the Cat, qui explique que le héros doit sauver un chat dans la première scène pour qu’on l’aime. Moi, j’ai décidé de tuer le chat. » et ce, dès la séquence d'ouverture de la série... pour vous dire que non, le spectateur ne décrira pas Ditte comme une gentille dame.